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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 09:01

Aujourd'hui, Sainte Aimée..
 Le 20 février, aujourd'hui, on fête le plus joli des prénoms du calendrier..
Aimée, avec deux  E..Attention, restons dans le féminin, et gardons pour septembre la version mâle de ce prénom béni de Dieu..Aimée est une sainte récente..
On sera loin avec elle des périodes de persécutions anti chrétiennes de la Rome impériale dont j'affectionne l'inventivité des tortionnaires dans leur recherche des moyens de conversion religieuse...Avec Aimée, on est déjà dans le niveau  trois du prosélythisme.. Le Dieu des catholiques est déjà bien implanté en Europe de l'ouest quand elle naît , vers 1200 à Assise, dans une riche famille affiliée à sainte Claire, la fondatrice de l'ordre des Clarisses dont la petite voix se faisait entendre au matin du haut des campanules..Aimée  Offreduccio ne manquait de rien dans la riche propriété familiale et n'était pas du genre à faire la vaisselle ou le ménage, mais elle savait créer des dentelles..Apart ça, sa vie de jeune fille riche se répartissait entre les jeux entre copines, les balades en calèches, les petits goûters dansants et les grands bals où l'occasion d'exposer ses belles toilettes lui était offerte. On raconte même que c'est elle qui inventa le porte jartelles car elle adorait broder et ses doigts de fée réalisaient des dentelles si fines qu'elles semblaient
 des petits nuages de vapeur.C'est ainsi qu'elle s'était tissé des bas de soie si légers qu'ls ne tenaient pas sur ses cuisses à la peau de pêche..Or, comme elle adorait être la plus belle et montrer ses jolies gambettes, elle convoqua le bourrellier et les couturières du château pour qu'ils trouvent une solution à son problème.Le bourrelier était un beau jeune homme du nom de Chanelo qui fut un peu désemparé quand il connut le but de sa convocation auprès de la délicieuse Aimée..Et quand ses deux mains se refermèrent en  cercle  sur le haut de la cuisse droite de la belle enfant afin d'en prendre la mesure, le contact de leurs deux peaux au touchers si différents lui fit l'effet d'un électrochoc, et l'on vit se tendre ses braies à l'endroit que vous imaginerez sans peine..
Mais, la couturière, une vieille rombière à la moustache  naissante veillait au grain (de peau) et mit fin derechef  à ce début d'électrocution, redonnant son cerveau à  l'homme de métier..Ayant l'habitude des sangles et des brides, il mit au point un joli petit corset en peau de serpent avec de mignons petits boutons de nacre d'escargots au bout de quelques bandelettes qui pourraient servir à accrocher les jolis bas de la princesse..à charge pour elle d'ajouter quelques boutonnières en haut des dits sous vêtements..L'idée séduisit tout de suite notre Aimée à la peau si douce..
Travaillant toute la nuit, le beau Chanelo réalisa une merveille d'ingéniérie vestimentaire et , l'apportant dès l'aube, proposa un essayage pour régler au mieux l'appareillage..Aimé  fut satisfaite..L'histoire ne dit dit pas si elle épousa Chanelo, mais paraît il, elle lui proposa de tester la solidité et la tenue de son porte jartelle lors d'ébats auprès desquels les crash tests des constructeurs auto d'aujourd'hui ne sont que des parties de rigolade..Hélas, la suite de l'histoire fut moins riante pour la belle Aimée..Ne résistant pas au plaisir de montrer à ses copines son invention si utile et si jolie, elle alla rendre visite à sa tante Claire dans son couvent de Clarisses  à Assise..
Que s'est il passé ce jour là dans le couvent soeur Claire de la Glorieuse Béatitude..?
Les détails manquent sur le déroulement exact des évenements qui bouleversèrent la vie de la frivole Aimée, mais ce qu'on sait, c'est qu'elle ne sortit plus jamais du couvent..

Et là, elle pria Jésus, renonçant totalement à la dentelle et à la broderie, consacrant tout son temps à méditer jusqu'à sa mort en 1250.  C'est ainsi que, avec son enfermement volontaire puis sa disparition,  on perdit pour des siècles une invention capitale pour les femmes  qui voulaient porter des bas aussi légers ques nuages..
On raconte aussi que le bourrelier Chanelo, marqué à vie par la disparition de son travail émigra en france et qu'il laissa des plans secrets à ses descendants  qui y habitent encore aujourd'hui..

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commentaires

C
<br /> Bonjour Sullius<br /> <br /> Dommage que nous n'ayons pas plus d'informations sur "les dessous" de cette affaire de couvent. Tout semble nous laisser croire que notre Aimée n'a pas fait dans la dentelle..... Passer du<br /> porte-jarretelle au port du voile.......... huummm toute cette histoire ne tient qu'à un fil....<br /> <br /> Bisous<br /> Chronique<br /> <br /> <br />
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<br /> ce qu'on m'a dit, c'est qu"elle se pelait tellement au covent , c'est qu'elle s'est tricoté des gros collants en laine vierge..<br /> et qu'elle ne les quittait pas de l'année..<br /> sul.<br /> <br /> <br />