Il mourut esclave comme il avait toujours vécu, le Toine.. A peine né, ce couillon était déjà du mauvais côté de la vie..
Chrétien dans l'Empire ottoman, orphelin de père et de mère, pauvre comme Job et d'une force incroyable.. Un vrai Turc ! Recueilli tout petit par un riche marchand de tapis albanais, il fit si bien l'esclave que celui-ci le vendit à un pote marchand de saucisses de chameau à l'âne. Mais le Toine devint addict à la saucisse et le boucher dut le revendre.. Au marché, c'est une négociante qui l'acquit pour le revendre au Sultan de Sarkopoulos qui cherchait un ennuque pour son harem.. Mais son zizi était si petit et ses boulettes pas encore descendues que le charcutier du palais ne put jamais l'ennuquer.. Remerciant Dieu, Antoine, qui ne faisait pas l'affaire, fut mis sur le marché international de Constantinople où il connut son dernier patron, un chaudronnier chrétien avec lequel il pouvait enfin pratiquer sa religion en cachette, dans la cave, près d'un gros alambic où le patron se faisait sa gnôle de figues en douce.
Très heureux là, notre Toine d'Athènes s'en foutait d'être esclave; il dormait au chaud et la fille du pharmacien qui l'avait à la bonne lui avait descendu les boules à coups de massages et musclé le zizi en lui faisant la lecture d'un livre ramené des Indes par un vieux tonton. Tout allait bien pour Tonio..Tout allait bien jusqu'à ce jour funeste où il fut reconnu par Sarkopoulos qui, mécontent d'avoir été obligé de s'en séparer, prétendit qu'il avait renié l'Islam. Sur cette accusation, Antoine ne put que nier, vu qu'il était chrétien.. ce qui fut pire encore!
On le jeta dans les geôles du sultan Sarkopolous et il fut condamné à la décapitation. Le charcutier du palais qui ne voulait pas rester sur son échec, le reconnaissant, lui donna d'abord trois petits coups de couteau pour en faire un ennuque et le bourreau
en fit un ennuque mort !!
Et aussi sein-te Agathe, patronne des nounous