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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 08:00

Aujourd'hui Dietrich Bonhoffer

Une fois n'est pas coutume, en ces temps de pâques,

temps de la paix universelle, voici l'histoire rapidement contée

d'un pasteur allemand et luthérien qui mérite bien l'attention que vous lui porterez. Dietrich est né en 1906, dans une bonne famille chrétienne de Breslaue t ses parents intellectuellement brillants et humanistes lui transmirent naturellement leurs valeurs d'attention à autrui, d'aide aux nécessiteux, d'ouverture aux autres. Après de brillantes études dans la langue hébraïque, c'est vers la théologie qu'il se tourna naturellement, devenant pasteur dans une Allemagne que la crise de 29 poussait résolument dans le nazisme..On est là en 1935..Et Dietrich Bonhoffer va entrer dans l'histoire. En opposition à l'église luthérienne allemande qui collabore avec le régime hitlérien, un groupe de religieux et de clercs, se regroupent dans l'organisation de " l'Eglise Confessante" qui dénonce la dérive du pays vers l'horreur et les dangers du nazisme pour le pays, l'Europe et le monde..Bien intégré dans le mouvement de résistance, notre pasteur anime pe,nndant plusieurs années des séminaires anti nazis à Finkelwalde (aujourd'hui, Zdodje, en Pologne) malgré une interdiction d'enseigner décetée par le régime nazi..Menacé, grâce  à des appuis dans la hierarchie militaire hostile à Hitler  il peut s'enfuir aux USA , mais en revient en 1940 et on retrouve son nom dans la liste des conjurés de l'attentat contre le dictateur  du 20 juillet 1944, alors qu'il est déjà en prison depuis 1943 pour l'ensemble de son oeuvre qu'il appuye toujours sur l'enseignement de Jésus..Transféré alors dans les prisons de la Gestapo, torturé, puis déporté à Buchenwald,  le saint homme ne fut pas oublié par Hitler au seuil de la débacle..Deux semaines avant que les chars de Patton ne franchissent le Rhin, Dietrich Bonhoffer et ses compagnons  furent transférés pour y être pendus le 9 avril 1945 au camp de Flossenbürg.

 

Pour l'histoire plus complète..

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dietrich_Bonhoeffer

   
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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 08:00

Aujourd'hui, Saint Soukias et ses potes

Pour celles et ceux qui suivent, ces deux derniers jours furent assez gore pour qu'on en fasse le reproche au scribaillon tondu qui les mit en ligne..Reproches acceptés..Et Mea culpa.......Voici aujourd'hui, l'histoire souriante des princes d'Arménie..  

Lucien, Polyeucte,Quadat, Antiochus,Iksoron, Memmas, etc..vivaient princement, tous chevaliers qu'ils étaient sous les ordres du Prince Soukias, au service D'Artèse, le Roi qui règnait sur l'Arménie en ce premier siècle de l'ère chrétienne..Entre deux joutes, ils allaient de temps à autre trousser la gueuze dans les villages du royaume et se remplir les poches à quelque magot volé aux marchands itinérants, et la panse dans les auberges qui leur offraient gîte et couvert à l'oeil..La belle vie, quoi..Bidasse, en ce temps là, c'était tout de même la planque, d'autant que pour éviter la mort, il suffisait de courir hors de portée de la lame ou de la flèche..plus simple que de se cacher d'un missile  de croisière ou d'une simple rafale de famas..Mais, retrouvons nos beaux capitaines..Un jour qu'ils étaient en virée, ils tombent sur Saint Voskeank, envoyé du ciel directement de la Terre Sainte, où il aurait vu la miraculeuse gloire de Dieu..jouant les kakous comme à leur habitude, ils eurent la surprise de ne pouvoir attraper le bonhomme qui, bondissant comme un Zébulon, les narguait avec son cruxifix et ses évangiles..La suite va vous sembler logique..Voskeank les fit asseoir en cercle et se mettant au milieu d'eux, il leur parla longuement de Jésus et de son enseignement et pour fini, il les baptisa tous..Revenant au palais, leur conduite inhabituelle mit la puce à l'oreille de la Rene Sathanik qui vira le prophète! Les princes l'accompagnant, la petite troupe fut pourtant rattrapée par les sbires de la reine qui se garda le saint au frais pour l'apéro du lendemain, laissant la clique princière regagner ses appartements. le lendemain, Voskeank fut mis tout nu et attaché à un poteau où il subit moult coups de fouets, puis on lui arracha la peau du dos et on lui enfonça un suppositoire bien profond entre les fesses, si loin qu'il en eut les incisives brisées de l'intérieur..Soukias, réussit toutefois à récupèrer les outils liturgiques du martyr et, armé de sa nouvelle foi quitta cette ville du démon pour aller se cacher dans la montagne avec ses 18 camarades..On ne les retrouva plus pendant 44 ans..Quarante quatre ans de vie retirée du monde passés à prier Dieu dans un monastère troglodyte qu'ils avaient creusé avec leurs couteaux de chasse..Leur légende veut que des anges venaient régulièrement leur apprendre de nouveaux chants et que leur chorale remplissait les nuits de pleine lune de papillons scintillants qui emmenaient partout dans le pays les notes divines..

Puis il advint que le roi Artèse mourut.. Son successeur, Sarkosius Premier (et dernier) se mit en tête de retrouver ces mystérieux princes  devenus légendaires en son royaume en vue de se les mettre dans la poche pour l'aider à faire remonter des sondages en chute libre..Lors de la première pleine lune d'Avril 130, remontant la piste des papillons musicaux, l'armée découvrit les saints hommes..Mais il fallut aux soldats faire des efforts pour reconnaître, dans ce cercle d'êtres poilus et nus qui entonnaient sous la lumière nocturne des louanges à Dieu au seuil de leur chapelle, les princes du royaume qu'ils recherchaient..Ramenés à Sarkosius, lavés, peignés, rasés et habillés, celui ci leur promit tous les plaisirs du monde s'ils reprenaient du service dans son armée..Mais nos ascètes l'envoyèrent bouler et déclarèrent : « Nous sommes serviteurs de Dieu et le temps de notre récompense approche. Il ne nous est pas possible de perdre cette occasion et de nous rendre étrangers au Seigneur! ». En gros: ", casse toi, pôv' khon !"

Sarkosius 1er le prit très mal et condamna les chrétiens à la mort..

Deux d'entre eux s'échappèrent cependant et purent mettre en terre les 17 cadavres écorchés, démembrés, brûlés partiellement et, pour certains, déchiquetés par les fauves du jardin royal..

On raconte que leur tombe régulièrement entretenue vit un jour naître une abondante source d'eau fraîche entre ses pierres qui y coule encore.,

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 08:00

 

Aujourd'hui Sainte Lydiwine.

Dite aussi la vierge constipée de Schie dames..

 

Attention, si vous avez frémi précedemment aux malheurs de Marguerite de Metola, préparez vous à avoir des noeuds dans l'estomac et une sensation voisine  de celle d'un voyage en bus au Crêt de la Neige après un repas arrosé..LydiWine va nous démontrer que la résistance humaine à la déchéance physique peut être sans limites..Voici l'histoire telle que contée dans les anales.

.Dans la verte Hollande du XIV ème siècle, naquit la petite LydiWine, fille espèrée, désirée, voulue, après 15 grossesses dont 10 fausses couches qui avaient toutes abouti à la naissance de petits mâles.. On l'appela LydiWine, car elle avait une petite tache de vin en forme de papillon au bas des reins, là où commence  l'interdit..Cettre gâterie de la nature ne l'empêcha pas de grandir et son corps se développa harmonieusement, développant aux bons endroits les courbes qui convenaient.

Comme elle aimait patiner sur les canaux gelés de Schiedam et que les hivers de cette période étaient longs et froids, elle développa une musculature forte et toute en longueur qui attiraient les regards des garçons quand, l'été, elle allait nager nue avec ses cousines du bourg..Son visage, rose et poupon qu'encadraient de longs cheveux blonds qu'elle coiffait en macarons symétriques était comme un écrin de velours pour les deux diamants bleus de son regard..Lydiwine était superbe..Mais Lydiwine était folle de Jésus. Et Lydiwine avait décidé de rester vierge et d'entrer dans les Ordres dès que l'âge le lui permettrait. Mais un jour, Lydiwine sentit tressaillir en elle l'appel de la chair alors qu'achetant une brioche pour son quatorzième anniversaire, elle croisa le regard du mitron qui jaugeait avec métier la rondeur de ses miches à travers l'étoffe fine de son chemisier. Alors Lydiwine, demandant conseil à sa mère, fit appel à Dieu pour résister au printemps de ses sens, priant pour devenir laide et repoussante aux yeux des mâles....   

Le lendemain, sur la glace perfide du canal de l'Uretre,

elle fit une mauvaise chute et perdit connaissance. On lui trouva une côte cassée et de curieux hématomes qui faisaient comme de longues pattes d'araignées à son petit papillon fessier..Comme elle ne pouvait plus bouger, on la mit au lit pour une quarantaine d'années... 

Au bout de trois jours, la blessure aux côtes s'infecta grave et, purulente et suintante; gagna toute la poitrine et le dos, mêlant ses traces jaunâtres aux longs filaments roses qui venaient du bas. Souffrant tellement de son état, la petite Lydiwine poussait toutes les 15 secondes de longs cris de bête blessée qui ponctuaient le temps de la maisonnée d'effrayants rappels à la précarité de l'existence humaine..Au bout d'une semaine, elle ne pouvait plus se tenir ni couchée, ni debout, ni assise..On fit appel au bourrelier Channelo, de retour de Florence pour lui confectionner un harnais, qui, passé sous ses bras et accroché au ciel de lit, lui faisait comme un hamac dans lequel, elle allait vivre désormais, comme une araignée, plus proche du Ciel que de la terre..Une heure par pour, on la décrochait  et on la posait par terre où elle rampait comme une chenille, ses jambes et ses bras hors d'usage ne lui étant plus d'aucune utilité, vu qu'ils avaient été eux aussi atteints par l'infection et que deci delà d'horribles scrofules les coupait à moitié, décomponsant les muscles et leur enlevant toute consistance. Elle profitait de ces moments vernaculaires pour se soulager au coin du tas de fumier de la ferme voisine, sans honte malgré la nudité imposée par son intolérance aux vêtements.. Au bout de quelques semaines, ses plaies se remplirent d'asticots qui revenaient sans cesse, même si on nettoyait la pourriture et en éloignait les mouches.. Dans la chambre, l'odeur d'équarissage était insupportable, et seule sa mère avait encore le courage de l'approcher.. Lydiwine avait réussi, elle faisait horreur et on ne l'aimait pas que pour son corps..Au bout de deux mois, tout mouvement ne lui fut plus permis, la pourriture ayant gagné le coprps entier, la moelle épinière y était passée aussi.. On avait renoncé à enlever les asticots et la jeune fille dans dons son hamac n'était plus qu'une masse grouillante, putride et puante..Seul son visage était un peu épargné..Mais sa bouche qui psalmoniait des prières à longueur de journée n'acceptait plus comme nourriture que deux hosties par jour, ce qui sembla suffire pour maintenir ce bouillon de culture squlettque en vie..Dieu veillait au grain apparemment, et ça arrangeait bien la patiente martyre, car ainsi, elle n'avait plus rien à vomir..

Enfin, Pâques 1433 mit fin au calvaire.. Au petit matin, Lydiwine la plaie expira dans un grand cri..Aussitôt, son visage reprit sa beauté originelle et on corps, guéri miraculeusement  exhala de délicieux parfums de rose et de lys tandis que du ciel descendait le doux carillon du choeur des anges. 

 

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 09:09
    Aujourd'hui, bienheureuse Marguerite de Metola  
  Préparez vos mouchoirs, voici venir la triste histoire de Magarita, la Magguy de Metola,dont la vie pleine de souffrances fut une insulte à l'humanité présumée de la pensée divine.
Pauvre Margarita .. A peine conçue d'un viol à moitié consenti un soir de lundi de Pâques bien arrosé au vin de Naples, la fillette encore foetus semblait morte dans le ventre de sa mère que le papa battait tous les jours sans savoir vraiment pourquoi, juste par habitude..La fillette, prudente, se reculait aussi loin qu'elle le pouvait dans la matrice maternelle, se recroquevillant derrière le coccyx qu'avait heureusement pour elle, très développé, sa maman. Et, finalement, par la force de l'instinct de survie, elle resta finalement là, 7 mois et demi, planquée, se bouchant les oreilles de ses petites mains à trois doigts pour ne pas entendre les obscénités du père et les gémissements de sa mère.Puis, l'âge avançant, vers le 6 ème mois, comprenant que l'extérieur était bien horrible en entendant sa mère décrire avec ses soeurs la misére de ce 13 éme siécle italien pas encore renaissant, elle décida de ne pas ouvrir les yeux sur cet enfer et une deuxième paupière couverte d'écailles de lézard vint doubler le modéle standard, s'y soudant d'une façon irrémédiable.
A sept mois, comprenant que la reproduction humaine passait par l'orifice qui lui séparait les cuisses et celles de sa mère, petite fenêtre ouverte vers l'univers que son père défonçait tous les samedis au milieu d'un tempête de cris de rage dont les échos faisaient des vaguelettes dans son petit monde liquide, Margarita décida de fermer cette ouverture du mal. Par la force de la volonté, elle mit un double verrou musculaire à son hymen et put enfin naître..
Voyant le bestiau gros comme un lapereau sortir tout seul à la lumière et avec pas mal d'avance, ses parents se penchèrent sur la chose..
Petite, toute recroquevillée comme une crevette grise bien cuite, ses mains à trois doigts prolonfgeaient des bras dont on devinait qu'ils n'auraient jamais la taille habituelle..Quant aux jambes, idem, de petits bouts de membres posés là, en bout d'un bassin  tordu en hélice..Trois jours plus tard, comprenant qu'elle n'ouvrirait jamais ses paupières écailleuses et que ses oreilles semblaient avoir gardé chacune un doigt entre le marteau et l'enclume, ses parents la gardèrent quand même, mais, le jour des 14 ans, ils l'abandonnèrent sous le porche de l'église Sainte Marie de la Miséricorde Absolue sise dans cette bonne ville de Metola..
Elle aurait été recueillie alors par une dame de la cité, bonne comme le pain et pas du tout effrayée par son nanisme autistique..Action divine, miracle marial, on ne sait, mais, en deux jours de bons traitements, le corps de la naine, bien que restant de taille réduite, se redressa, ses oreilles s'ouvrirent et la gamine se mit à parler et à chanter des louanges à Dieu, à Jésus et Marie..Ce prodige lui donna au sein de sa nouvelle famille une importance qu'elle n'avait jamais eu et elle en devint vite un membre à part entière dont on écoutait les conseils, et auprès de laquelle on savait trouver le réconfort et la compagnie de Dieu.
Le laideron était devenu fréquentable, et sa proximité avec le Ciel lui attira les bonnes grâces des soeurs dominicaines du couvent voisin qui réussirent à lui faire porter le voile pendant 33 ans encore, trente trois ans de prières, de visions, de visites aux malades et aux prisonniers, trente trois ans pour démontrer qu'un foetus raté peut devenir une grande personne..  
            
N'est ce pas, Ferdinand ,
n'est ce pas, DURDUR?    
 
         
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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 07:07

Aujourd'hui Saint Sabas

Qu'on appelle aussi Sabas le Goth. Encore un martyr du régime sans viande, il faut vous dire que ce Germain de l'Ouest était chrétien depuis son plus jeune âge, sa mère ayant frayé là bas, sur les rives du Rhin avec un beau légionnaire chrétien qui lui avait tout appris de la pratique de l'évangile et du goupillon. Mais Sabas se sentait bien seul dans l'exercice de son culte et ses efforts pour élargir le cercle de ses amis restaient vains, car, à côté des banquets et orgies imitées de la lointaine Rome, son eucharistie faisait pâle figure..""Du pain et de l'eau!! oh oh ! vas donc te faire voir chez les Grecs, Sabas, et viens nous rejoindre au temple ou au fanum où grillent déjà quelques sangliers, des poulets et des lièvres bien gras!" s'entendait il répondre à ses propositions christiques..
Toutefois,comme il était bon soldat et qu'en plus, il excellait dans le soin aux chevaux, on laissait Sabas tranquille dans sa pratique, et il passait juste pour un original avec sa croix autour du cou et ses rites bizarres..mais voilà qu'un jour, de retour d'une campagne fructueuse,Jupius, le maréchal de l'armée gothique ramena dans son butin une bande de chrétiens pour s'en servir de main d'oeuvre bon marché et bonne à tout faire..Mais ces couillons, même esclaves et fouettés violemment, refusaient de renoncer à Jésus et de manger du rôti consacré à Toutatis, Othon ou un autre..Pas moyen d'en faire de bons païens de ces chrétiens là, se dit Jupius..Il les confia donc à Sarkoschmit, son second qui se mit à en torturer quelques uns devant les autres qui étaient enfermés dans de grandes cages avec juste de l'eau très salée à boire, dans l'intention de les tenter avec la bonne cervoise de la mère Spattççççç___________en qui coulait à flots et la bonne viande de Koff, leur grand prêtre et aussi cuistot.

Voyant cela, Sabas le Goth Chrétien décida d'intervenir et libéra les esclaves au petit matin, les encourageant à fuir et les félicitant pour avoir été forts dans leur foi..Mais  Sarkoschmit, après une rapide enquête apprit rapidement le fin mot de l'affaire et Sabas, cueilli  en pleine nuit dans son lit fut  embarqué pour explications.

En chemin, pour faciliter son réveil, on lui donna des coups de slchag et des pains ou des beignes et c'est un peu brisé qu'il attendit le lever du jour au fond de son cachot.

Le lendemain, 2 avril 372 eût lieu son jugement en place publique.Reconnu Coupable à l'unanimité, il fut condamné au supplice sauf s'il acceptait de manger du sanglier consacré..Mais, alors qu'on lui présentait un beau cuissot doré à point et encore tout grésillant de sa cuisson au dessus des braises, Sabas cracha  dessus..

On lui prépara alors un joli petit supplice..Comme les braises du festin étaient encore chaudes, on le roula gentiment tout nu et bien ficelé dedans, mais, les quelques allers et retours qu'il fit dessus ne l'échauffant qu'à peine, on l'en ressortit; Ce fut alors une bande vierges consacrées, armées de verges sagaces qui le fouettèrent jusqu'au sang, mais Sabas gardant le sourire, continuait à psalmodier des prières à Jésus..Après enquête, on apprit beaucoup plus tard que le bougre savait transférer sa douleur sur un objet et que ce sont les verges qui avaient mal, pas lui!! Sarkoschmit, en face du phénomène qui devenait un exemple de la Puissance de Dieu, s'approchant du chrétien lui perça le côté de son pilon..Roulant sous l'impact, Sabas se releva intact, détaché de ses liens et avec un sourire à James Bond..Sacré Sabas, il avait vraiment Dieu dans poche !!

Mais Sarkoschmit en avait assez vu..Jésus ou pas Jésus, fallait éliminer l'étron divin..Menacé d'être jeté avec des pierres au cou dans la rivière voisine, Sabas leur dit : "faites donc!" et ils firent..Mais Dieu devait avoir pris ses RTT à ce moment là car le beau Sabas coula comme un caillou et se noya comme un chien..Sarkoschmit, pour être sûr

du résultat, fit repêcher le cadavre, le découper et le jeter aux cochons avec une poignée de son..

Voilà l'histoire déplorable de Sabas le Goth.



 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 07:07

Aujourd'hui, Saint Guthlac.

On sait plein de choses sur ce saint anglosaxon, plutôt angle que saxon, mais so brrtish comme dit Elizabeth..Il serait né en 673, fils de Penwald, quelque part dans le milieu de l'Angleterre actuelle,et très tôt, il apprit le métier des armes dans lequel il excellait, ce qui lui valut d'être embauché comme officier dans l'armée du Roi de Mercie où il fit des merveilles lors de batailles contre les autochtones puis contre les Danois..

On raconte qu'il se distinguait des autres soudards en laissant toujours un tiers de leurs biens aux habitants qu'ils pillaient, ainsi, il ne violait que deux femme sur trois..mais y avaient les autres!! Mister "un tiers" faisait donc le bonheur de ses soldats qui savaient trouver autre chosqe que des rogatons après qu'il se fût servi sur la bête..Déjà charitable, donc, ce brave Guthlac enntendit au matin de ses 24 ans la voix de monsieur 100 %, Dieu en personne, qui lui dit de quitter les armes pour se mettre totalement à son service.Ce que fit ce tiers de Robin Hood en entrant à l'Abbaye de Repton..

Au bout de 2/3 ans, trouvant la chère trop riche et le couvert trop noble pour ses aspirations religieuses auprès des moines, et sentant sa ceinture abdominale s'épaissir dangereusement, il décida de se mettre au régime évangélique et quitta la communauté. Arrivé en 699 sur l'île de Croyland zone marécageuse de la rivière Welland, il se sentit bien là, au milieu des moustiques, des roseaux et du chant des grenouilles..Se bâtissant une petite cabane de bric et de broc pour abriter sa bible et son cruxifix, et un petit oratoire avec des cailloux tirés de la rivière, il vécut là, seul,dans le service de Dieu jusqu'à sa mort, le 11 avril 714..

Seul; pas tout à fait car les visiteurs qui remontaient la rivièreFichier:Heptarchie 800.png jusqu'çà son île racontaient à leur retour que sa cabane était toute frémissante d'oiseaux qui chantaient avec lui psaumes et canons à la Gloire de Jésus..

Après sa mort, Le roi de Mercie, Ethebald auquel, il avait prédit son avénement  à la tête du royaume, le remercia en faisant bâtir une abbaye sur le lieu saint. L'île de Croiland devenue Crowland fut longtemps source de pélerinages car  le tombeau du Saint, où se produisirent moult miracles et autres guérisons non expliquées attira les croyants de topute l'Angleterre...

 

La Mercie est là, au milieu


 

 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 08:08

Aujourd'hui, Saint Macaire d'Antioche,( pas l'éthiopien)

Il serait né dui côté de l'Arménie Chrétienne un peu avant l'an mil, et son activité d'archevêque d'Antioche semble à peu près reconnue, mais l'homme semblait plus autiste que bling bling et s'échappait régulièrement du palais espiscopal pour s'en fouir en solitaire dans les montagnes pour de petites périodes qui le ressouraient divinement. Il faisait aussi régulièrement que possible un pélerinage annuel à Jérusalem qu'il trouva un jour occupée par les Musulmans qu'il lui prit l'envie d'évangéliser..Mais les Sarrazins ne se laisser conter fleurette et le guignol est emprisonné avec een prime, une pierre de meuele de belle taille attachée au cou, ce qui fait qu'il reste quasi couché toute la journée sur un sol humide qu'il partage avec les rats. C'est ce qui le sauve..Dieu l'insira quand, versant le peu de chorba qu'on lui donnait chaque jour pour subsister sur la corde qui le retenait à la pierre, il lui donna tellement bon goût que les rats la rongèrent..

Libre de ses mouvements, Macaire s'aperçut alors que la serrure de sa cellule d'une complexité pourtant prodigieuse vu qu'elle avait été faite par le célèbre Houdinus s'ouvrait toute seule à l'approche de sa main droite. Il s'enfuit sans demander son reste.. Dégoûté de ce Moyen orient devenu insalubre, il décida donc de cingler vers l'ouest avec Sinbad un petit marin tunisien qui faisait route vers Marseille et qui le transporta gratuitement en échange de prières quotidiennes..

Arrivé en France, il remonta la vallée du Rhône puis la Lorraine et finit en Flandre où il s'arrête à Gand.Accueiulli par Saint Erembold, à l'abbaye de Saint Bavion, il reste quelque temps avec eux, puis décide de continuer son voyage vers le levant, mais il succombe comme bien d'autres gantois de la peste  qui sécvit alors.. Il meurt à Saint Bavons le 10 avril 1012. Il aurait été copain avec Saint Blaise et il est bon de l'invoquer  en face d'une serrure récalcitrante ou d'une pucelle qui serrre les cuisses.. Sacré Mac !!


 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 12:05

Saint Eupsyque de Césarée

Allez, un p'tit tour de Cappadoce en mongolfière, ça vous dit?? 

Bon, vous faudra de bons yeux pour voir ce satané Eupsyque, qui est là, tout en bas dans son beau costume de marié devant l'église de Césarée, au bras d'une belle et ronde jeune femme dont on devine les courbes agréables  sous les contrevents multicolores qui la griment..Ahh, il heureux, le bougre..Enfin, après 38 ans et demi de célibat, sa vieille mère en décédant lui fit un cadeau de roi, une vierge cousine analphabète des plateaux du golan rien que pour lui, et qu'elle était allée marchander contre quelques chèvres et en prime un héritage qui devrait lui permettre de passer le reste de ses jours à glander..

Il ruisselait de bonheur l'Eupsyque, et, prenant la tête du troupeau noçal, il emmena ses convives boire moult canons de vin se Samos aux épices et d'autres alcools rares ramenés de la lointaine Séquanie dans le cloître ombragé qui lui servait de nid..Là, sur des tréteaux avaient été posées de grandes planches de cèdre  sur  lesquelles de jolies nappes fleuries supportaient toutes les pâtisseries orientales que la vieille Mam, la cuisinière tunisienne de la maison savait préparer.

Au bout de quelques heures, tout le monde était bien chaud et Eupsyque eût envie de divin.. Faisant apporter le magnifique cruxifix en or qui trônait au dessus du lit de sa défunte mère, il mit devant tout le monde à genoux et des prières avinées commencèrent à monter vers les cieux..

Ces belle prières bien chrétiennes durent plaire à Dieu car en retour, il inspira au jeune marié l'idée du siècle :"Vas détruire le Temple de la Fortune!!"

En un rien de temps, le Temple saccagé et incendié fut rayé de la carte par ces chrétiens vengeurs!!

 Eupsyque revint alors chez lui pensant consommer en même temps que son mariage l'hymen tout neuf de sa blonde; mais ce qui l'attendait devant sa porte était une petite cohorte de légionnaires romains des Compagnies Romaines de Sainteté qui venaient lui demander des comptes pour ses actes récents de vandalisme..

Convoqué devant le procurateur Sarcosius, le couillon se voit ordonner la reconstruction du temple dans les meilleurs délais..Autant vous dire qu'avec Dieu dans sa poche, le temple fut vite reconstruit sauf que c'est une église qui ouvrit ses portes aux fidèles au lieu de ce qui était prévu..Invité à l'inauguration, le Sarcosius devint blème quand, tirant sur l'immense drap qui cachait la façade, il mit au jour l'édifice chrétien.. Piquant une colère, il fit emprisonner Eupsyque et le mettre de côté pour le prochain spectacle du cirque avec quelques uns des saints constructeurs..

Le samedi suivant, un 9 avril 362 tout ce joli monde fut fouetté dans l'arène puis jetés aux lions qui  les transformèrent en cadavres démembrés et sanglants dont on jeta les restes aux requins qui avaient été prévenus par Jonas et attendaient gentiment dans le port..

 Voilà la triste histoire d'Eupsyck'.

 

Plus gaie est celle des tueurs de Pavoni narrée par Durdur de partout sauf de l'oreille

 

 

Et, si vous en avez le temps

 

GOTHIE

 

 

 

 

 


 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 12:02

Aujourd'hui, Saint Gauthier.. 

       Son premier fait d'armes religieux est resté dans les annales alors qu'il n'était qu'un jeune nocive au service des moines d'un monastère briard au début du Xème siècle.. A peine arrivé chez les moines, se baladant sous le cloître ombragé, une odeur fétide troubla sa promenade au milieu des rosiers disposés en carré à l'intérieur des allées plantées de lavandes odorantes.. 

Glissant comme Jésus sur le lac de Tibériade, il revint sur ses pas, faisant cliqueter les ongles de ses pieds nus sur le pavement  froid et régulier dont la fraîcheur  réjouissait son âme en ce début de juillet caniculaire. Au bout de quelques pas, il parvint à localiser les effluves infâmes qui lui avaient pollué les fosses nasales..

La source venait du sous sol, poussée au travers d'un soupirail par un méchant courant d'air... Se penchant vers les profondeurs en se bouchant le nez, Gauthier entendit tout d'abord d'insoutenables soupirs puis, une fois ses yeux habitués à l'obscurité, aperçut une forme humaine qui ne semblait pas au mieux de sa forme..

Localisant l'endroit, Gauthier entreprit de retrouver l'endroit dans le dédale des couloirs du Monastère..Il finit par se retrouver devant la porte de ce qu'il reconnut être la prison du lieu saint qu'il investit sans tarder..Quelques portes plus loin, il retrouva la cellule de l'être puant et gémissant qui lui avait gâché sa promenade..Il ouvrit la porte et recula devant l'odeur d'un pauvre bougre dysenterique que les moines avaient bouclé là car il avait volé deux bouteilles de pastis en cuisine pour soigner sa diarhée..

Après les salutations d'usage, Gauthier, appréhendant l'urgence de la situation, ouvrit grande la porte au prisonnier qui n'en demandait pas tant et fila sans attendre.. 

Le soir venu, convoqué chez le Père Supérieur, Gauthier prit une soufflante à laquelle il aurait répondu pour justifier son geste : "Donne à qui  te demande.."

Il n'allait pas avouer que sa motivation première était purement égoïste, et que la satisfaction personnelle qui l'avait submergé lorsqu'il avait pu reprendre sa promenade valait toutes les vannes du monde..

 Mais le pli était fait..

Gauthier ne recula plus, et, à force de jouer son rôle, finit par se prendre au jeu de la charité incessante..aidé en cela par ses coreligionnaires qui en profitaient et le choisirent même pour diriger leur monastère..

Il arriva cependant que, lassé de n'exister que pour les autres, il s'échappe pour vivre en ermite, mais à chaque fois, il fut retrouvé et remis au boulot jusqu'à la fin de sa vie.

Autre chose;.. bien qu'il  ait fait le chemin à pied de Pontoise à Rome un jour où il en avait vraiment marre, le pape refusa sa démission..et le renvoya dans son monastère..

                 Gauthier ne fut rayé des cadres que lorsque Dieu l'appela près de lui...

                                                                                    trop bon, trop con..

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 08:08
Aujourd'hui, Saint Jean le Capitaine
 Notre beau capitaine se fit appeler Hellène et prendre comme une chévre par des Arabes rigolards..Voilà l'Histoire..
Jean avait un beau bateau, fier comme un oiseau, trois mâts et une quille d'enfer, quatre compagnons  et une belle cargaison d'olives du Pélopponès, de vin de Samos, et quelques autres babioles explosives et coupantes qu'il allait livrer de l'autre côté du gouilley, chez l'émir Kadafiolle roi de Lybie.. Ils partirent donc un beau matin de 1669 du Pirée et vogue la galère plein Sud ou presque..Devant l'étrave fine et glorieuse s'ébattaient une douzaine de dauphins, la mer était belle, et le vent fort, bientôt les côtes grecques ne furent plus qu'une ligne à l'horizon et Jean, notre cap'tain laissant la barre à son second s'étendit au soleil sur le pont supérieur, bercé par la houle ou le tangage ou les deux à la fois..Pris par l'activité,  et lourd des litres de vin rouge qu'il avait siphonnés à midi, il ne vit point le temps passer, et quand le second vint le chercher au bout de son quart, il était rouge comme un homard et sa tête lui faisait un mal de chien.S'accrochant à la roue tétonnée, il commença alors à faire des ronds dans l'eau, puis des zigs zags et le sillage  du navire semblait tracer des S O S blancs et moussus sur la mer bleue..Cette crise ne surptiut point ses compagnons car ellez n'était pas la première, mais son intensité les inquiéta quand le malade tomba raide, comme mort dans une sorte de coma épileptique. Heureusement, on approchait de Chypre, et, se déroutant, les marins laissèrent Jean le Navigateur aux bons soins d'une aubergiste du port, la douce Bachela, qui le veilla trois jours durant. Quand il put se lever, il alla se promener mais une crise le surprit en plein quartier turc..
Profitant de son inconscience, une bande de jeunes cons barbus le mirent à poil, lui firent son affaire, et lui desserrant les dents, lui donnèrent de l'alcool de figues en guise d'anésthésiant, puis ils lui coupèrent le prépuce et l'habillèrent d'une djellaba brune et noire,
Quand il retrouva ses esprits, déguisé en musulman,défoncé de l'arrière et avec la gueule de bois, le brave Jean refusa l'évidence..Mais il lui fallut bien l'accepter..La colère le prit et, se relevant plein de fureur, il courut à la mosquée faire la fête aux indignes qui pensaient ainsi le séparer du Christ..L'imam lui expliqua que désormais Momo était son prophète et qu'il ne mettrait plus jamais le petit Jésus dans la crèche..Mais Jean n'était pas d'accord..
Les turcs le jetérent alors en prison pendant quelque temps, puis, comme il continuait à prier Jésus dans sa geôle, on l'en ressortit un 8 avril 1669 pour l'emmener en place publique où l'attendait moult supplices..
Après avoir été bien diminué par les bourreaux, son corps encore tout palpitant de sa foi chrétienne fut brûlé vif sur un beau tas de branches d'oliviers..
Pauvre Jean   
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